Le gouvernement du Japon a financé un nouveau poste frontalier entre le Mali et la Mauritanie dans la localité de Fassala Néré pour un montant de 150.000 dollars us issus d’un fonds pour le renforcement de la sécurité au Sahel, a déclaré l’ambassadeur de ce pays à Nouakchott, Hatsugu Shimizu, jeudi au cours d’une rencontre avec la presse.
Ce poste de contrôle frontalier, inauguré cette semaine (mardi), a été réalisé en collaboration avec l’Organisation Internationale des Migrations (OIM).
Il est doté de tous les équipements techniques et électroniques nécessaires à la surveillance des frontières.
A travers cette action, le gouvernement de l’empire du Japon entend « contribuer au renforcement des capacités dans la lutte contre l’immigration clandestine, le crime organisé et le terrorisme en Mauritanie et la protection des communautés transfrontalières».
Le Nord et le centre du Mali, frontaliers à la Mauritanie, ont été le théâtre de plusieurs attentats terroristes au cours des derniers mois.
« Au cours des 4 dernières années, le Japon, par l’intermédiaire des agences des Nations Unies (ONU) : UNHCR, PAM, OIM a débloqué une enveloppe de 53,3 millions de dollars us, dont 9,4 millions de dollars au titre de 2016, pour soutenir les efforts du gouvernement mauritanien dans la gestion des frontières, l’aide humanitaire, l’aide alimentaire aux populations frontalières mauritaniennes les plus vulnérables, la résolution des problèmes des réfugiés maliens et la lutte contre la radicalisation des jeunes »
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !