Le ministère public a requis, ce mercredi 16 novembre, une peine de 20 ans de réclusion ferme à l’encontre des 13 militants et cadres de IRA et des sept habitants de la gazra. Le procureur n’a pas été tendre, accusant les détenus d’avoir été les instigateurs, les planificateurs et exécutants des échauffourées du 29 juin dernier, au squat Bouamatou. Peu avant, Mohamed Fadel Ould Bamba, condamné à 15 ans ferme en première instance, évacué mardi à l’hôpital de Zouérate , a été de nouveau, ce mercredi pris de malaise au moment où il était auditionné par la Cour. Ensuite, un public restreint, suite au retrait des proches des détenus et des militants de IRA, a suivi la projection du film qui, selon l’accusation, incrimine les détenus. Le président de la cour a suspendu la séance, suite à une nouvelle coupure d’électricité jusqu’à 17 heures pour permettre aux avocats de la défense et de la partie civile d’entamer leurs plaidoiries. Pour rappel, la Cour criminelle de Nouakchott avait condamné août dernier, les 20 détenus à diverses peines allant de 3, 5 et 15 ans de réclusion.
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