Dans un communiqué, en date du 14 novembre 2016 et dont une copie est parvenue au Calame, le collectif des rescapés militaires (COREMI) dément catégoriquement son retrait de la coordination du collectif des victimes de la répression (COVIRE), comme indiqué dans un communiqué publié par la presse.
A cet effet, COREMI informe l’opinion nationale, internationale et tous les partenaires que la décision de l’Assemblée Générale, tenue le 6 novembre, à Nouakchott ayant décidé de ce retrait de COVIRE et de la révision de ses doléances est sans fondement parce qu’elle ne remplissait pas les conditions pour prendre cette décision capitale.
Par conséquent, COREMI dément cette information et parle de tentative de saper les rangs du collectif.
Dans ce communiqué, COREMI réaffirme ses doléances, à savoir :
- Devoir de justice, de vérité, de mémoire et de réparation ;
- La mise en place d’une commission indépendante selon les normes conventionnelles des droits humains sur la justice transitionnelle.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !