Les forces patriotiques du changement (FPC) se sont vues interdir par la police ce vendredi après-midi de procéder au lancement de leurs journées de réfexions autour des résultats du dialogue politique, tenu à Nouakchott, du 29 septembre au 20 octobre. L’accent devait être mis en particulier sur le référandum en perspective.
Les militants, symapthisants et invités ont trouvé devant eux des poliers en faction devant la porte interdisant tout accès. Seuls ceux qui étaient déjà à l’interieur avant l’heure pouvaient sortir du siège. Un bus rempli de policiers lourdement équipés stationnait non loin de l’entrée du siège du parti.
Les forces de l’ordre ont éxigé une demande d’autorisation au président Samba Thiam qui s’est dit surpris et étonné. Parce que la tenue d’une telle rencontre au sein du siège n’a jamais nécessité d’autorisation et parce que tout simplement, un parti non reconnu ne pouvait bénéficier des autorités administratives d’un tel quittus. C’est pourquoi M. Thiam parle d’ « incohérence » desdites autorités.
Pour éviter un affrontement et donner un prétexte aux policiers d’user la force, le FPC ont prié leurs militants, sympahisants et invités de rentrer chez eux jusqu’à nouvel ordre.
Malgré donc la disponibilité des FPC qui ont bien voulu répondre à l’invitation du pouvoir à prendre part au dialogue, tout en déplorant l’absence de propositions concrètes pour régler la question de la cohabitation (unité nationale), mais également en dépit du refus de ce même pouvoir de reconnaître leur parti, contrairement à d’autres, Samba Thiam et ses amis trouvent une fois encore que la « dictature continue dans le pays »
Signalons que cette interdiction intervient au lendemain de la rencontre entre le président de la République et le président des FPC. Une rencontre au cours de laquelle, les deux hommes ont débattu des résultats du dialogue. Samba Thiam a marqué sa différence sur le peu de cas fait à la question de l'unité nationale.