Le dialogue national inclusif a pris fin hier soir au palais des congrès de Nouakchott. Près de 3 semaines de palabres. Dans une atmosphère cristallisée autour de la question du 3e mandat pour l’actuel président appelé à quitter le pouvoir en 2019. A l’arrivée, rien de tout cela. La campagne de l’UPR et celle de certains membres du gouvernement n’y ont rien fait. Le président est resté droit dans ses bottes. En tout cas, il vient de concrétiser ce qu’il avait dit répété à plusieurs reprises. Donc, il n’y aura pas de coup d’état contre la constitution comme le redoutaient particulièrement l’opposition boycottiste, mais aussi APP et Wiam qui se sont inquiétés des propos répétés du porte parole du gouvernement.
Aujourd’hui, le président annonce devant les participants au dialogue que ce sujet doit être dépassé sans oublier d’indiquer qu’il n’a aucune gêne à modifier la Constitution.
Alors qu’en pensent les mauritaniens qui rabâchaient depuis ces 3 semaines, dans les bureaux, les rues, les écoles... l’éventualité d’un 3e mandat pour le président Aziz ? Que dira le FNDU sur ce point précis au cours de sa marche prévue le 29 octobre ?
Enfin, sommes-nous à l’abri d’un retour de bâton ?