Le gouvernement mauritanien vient d’approuver, lors de la réunion hebdomadaire du jeudi, l’avant projet de loi sur la santé reproductive. Ce fut un ouf de soulagement du côté du comité du plaidoyer dirigée par la secrétaire exécutive de STOP SIDA, maîtresse d’œuvre de cet important texte, élaboré pour combler un gros vide juridique. Trois ans de va et vient, de promesses, de rendez-vous manqués…
L’adoption par le gouvernement de ce texte consacre l’engagement pris, il y a quelques mois, le ministre de la santé, le Pr. Kane Boubacar.
En effet, dans le cadre du plaidoyer engagé pour faire approuver le texte par le gouvernement, le comité du plaidoyer avait été reçu par le ministre, lequel prit un engagement ferme de faire avancer ledit projet de loi.
C’est donc un premier pas de franchi. Désormais, la balle est dans le camp de nos parlementaires dont certains sont d’ailleurs membres du comité du plaidoyer.
Constitué de 25 articles répartis dans 8 chapitres : dispositions générales, prestataires de la SR, les soins et services de santé de la reproduction, droits en matière de la santé de la reproduction, devoirs en matière de la santé de la reproduction, dispositions pénales, interruption de la grossesse, disposition transitoire et finales.
L’article premier du texte définit ainsi ses objectifs : « la présente loi a pour objet de protéger les générations présentes et futures des effets sanitaires, sociaux, dévastateurs des maladies touchant à la santé publique et en particulier la santé de la reproduction en République Islamique de Mauritanie
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !