Le Commissariat aux Droits de l’homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile organise les 19 et 20 août 2014 à l’hôtel T’feila un atelier de validation du « Plan d’action national et les bonnes pratiques contre la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée » en partenariat avec le bureau de la Mauritanie du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme. Ainsi, la cinquantaine de participants issus de toutes les composantes de la société civile nationale suivront et discuteront pendant deux jours les conclusions de l’étude de l’expert national Me Bal Amadou Tijane intitulée : Bonnes pratiques contre la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée. Avant cela, les séminaristes ont suivi une présentation de l’expert international Patrick Charlier relative au cadre général de ce plan d’action national contre le racisme et la haine des étrangers. C’est Madame la commissaire aux droits de l’homme, à l’action humanitaire, entourée des ministres de la justice et de l’enseignement supérieur, du Dr Eckhard Strauss, représentant du Haut – Commissariat des droits de l’homme en Mauritanie, du procureur général de la république et de la présidente de la commission nationale des droits de l’homme, qui a procédé à l’ouverture officielle de la cérémonie. De son côté le représentant du HCDH a rappelé dans son allocution que les principes d’égalité et de non- discrimination sont des principes clefs des droits de l’homme, qui sont à la base des actes fondateurs de l’Organisation des Nations Unies. Déjà en 1965, l’Assemblée Générale des NU a adopté la Convention Internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale qui constitue un instrument spécifique contre toute distinction, exclusion, restriction ou préférence fondée sur la race, la couleur, l’ascendance ou l’origine nationale ou ethnique. Dés 1966, la Mauritanie a signé cette convention. Selon le représentant du HCDH, la lutte contre la discrimination raciale est une tâche non seulement du gouvernement et de certaines ONGs spécialisées, mais également de la société mauritanienne dans son ensemble. C’est dans cette perspective que le Commissariat aux droits de l’homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile et le bureau Mauritanie du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme conjuguent leurs efforts pour faire face aux défis particulièrement dangereux de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance.