Une institution meurtrie par les départs d'officiers compétents ayant participé activement au façonnement de ce corps. L'idée de relève semble le cadet des soucis de l'échelon supérieur. Certains officiers 'patriarches' ont procédé a une cassation précoce de leurs actes de naissance retardant ainsi leurs départ à la retraite. Pourtant, Dieu sait que, sans référence aucune, ni compétences, ils n'apporteront aucune contribution apodictique à l'institution. Celle-ci disparaîtra sans nul doute avant qu'ils ne soient inquiétés par la retraite.
Hier seulement, un duo collaborant merveilleusement, a redonné un souffle nouveau à la Garde nationale. Le général Mesgharou et le Colonel Khattar, deux officiers de grande culture se relayaient inlassablement sur les perspectives d'avenir de ce corps, conscients au demeurant que l'idée de relève est tout simplement saugrenue.
Et voilà que par un décret des lois suprêmes, le colonel Khattar quitte le corps, laissant derrière lui d'immenses responsabilités que le général Mesgharou aura à gérer en l'absence d'un adjoint répondant aux critères prédéfinis.
Il héritera d'innombrables difficultés liées à la communication avec la base pyramidale, à l'effort procédural et rédactionnel propres à un bon adjoint. Et il aura ainsi à prendre en charge personnellement toutes ces responsabilités.
Nous lui souhaitons de tout cœur un choix judicieux d'un adjoint compétent, pondéré, et jouant un véritable rôle de passerelle de communication avec la base.
MS