Le Forum National Pour la Démocratie et l’Unité (FNDU) a organisé lundi 3 octobre 2016 une conférence de presse à l’hôtel Khater. Plusieurs centaines de militants des partis du FNDU ont assisté à cette rencontre médiatique. Comme d’habitude, les responsables du FNDU, notamment son président, Cheikh Sid ‘Ahmed Ould Babemine ont réitéré leur engagement en faveur d’un véritable dialogue politique inclusif sérieux capable de sortir le pays de la crise multiforme dans laquelle il vit depuis plusieurs années. Un dialogue dont les règles et les modalités sont conjointement préparées par les différentes parties concernées. Pour cela, ont rappelé les responsables du FNDU, « nous avons exploré toutes les possibilités d’un dialogue qui réunit les conditions du succès. Nous restons prêts à ce dialogue. Nous avons néanmoins été surpris par la convocation par le pouvoir d’un dialogue unilatéral que nous avons naturellement boycotté, car l’expérience a démontré que ce genre de dialogue n’aboutit pas à des résultats sérieux. Le dialogue de septembre 2015pour lequel les moyens de l’Etat et du gouvernement ont été mobilisés et dont les résultats ont fait l’objet d’un battage médiatique assourdissant et dont les décisions sont tombées dans l’oubli, malgré l’engagement ferme du pouvoir d’en assurer l’application, est une preuve éloquente que seul un dialogue dont les règles et les exigences sont consensuelles vaut la peine d’être organisé ». Pour participer à un dialogue, le FNDU exige trois conditions :
1.Que le dialogue soit organisé conjointement par les parties et soit précédé d’un accord définissant les modalités, les objectifs et les participants
2.Qu’il aboutisse à des résultats et garanties relatifs à la neutralité de l’Etat pour une rupture définitive avec une époque ou l’Etat et ses moyens sont utilisés par un clan politique contre les autres.
3.La mise en place d’un mécanisme consensuel qui garantit l’application des résultats issus du dialogue
A la fin de la conférence, le FNDU a lu un communiqué qui dresse une situation politique, sociale et économique catastrophique du pays et qui mette en garde contre ce qu’il appelle une politique maladroite du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz qui risque de mener le pays vers des lendemains incertains.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !