L’inspecteur de l’enseignement M.Samba Thiam qui se trouve être le président des forces du changement (FPC), parti politique non reconnu a produit une contribution au sujet de l’enseignement en Mauritanie. Cette sortie d’un spécialiste de ce secteur en dérive depuis des années a suscité de nombreux commentaires des internautes. Des commentaires divers et variés. Le sujet le méritait amplement.
Loin de la passion, cet inspecteur de l’éducation a dressé un diagnostic sans complaisance de ce secteur pourtant vital et crucial pour le pays avant de proposer quelques pistes de solution. Lesquelles pistes méritent une attention particulière des pouvoirs publics, et en premier lieu, le ministre de l’éducation. En effet, si l’ensemble des acteurs de l’éducation, ou disons de l’enseignement (ministère, enseignants, élèves, syndicats, parents d’élèves…) sont tous d’accord que l’enseignement va mal, ils divergent cependant sur les approches ou les remèdes à apporter. L’idéologie et d’autres intérêts passant avant l’intérêt national. D’où l’échec des réformes préconisées jusque là, par les gouvernements successifs. Même toute une année de l’éducation n’aura servi à rien pour sortir de l’ornière, parce que les décideurs n’ont pas osé ou voulu secouer le Mammouth, comme le disait Claude Allègre quand il a hérité du département de l’éducation (1997 – 2000) dans le gouvernement de Lionel Jospin.
Cette sortie de Samba Thiam a le mérite de contribuer au débat, de ce fait, elle vient rappeler aux uns et autres, particulièrement, à nos décideurs et nos acteurs politiques que réfléchir sur l’école aujourd’hui, c’est envisager la société de demain. Une société qu’ils voudraient tous gouverner dans l’équité, la paix et la quiétude. Chacun doit apporter sa petite contribution, sans passion bien entendu pour qu’ensemble nous puissions tous proposer un remède de cheval à notre école, patient agonisant.
La dernière décision prise en conseil des ministres du jeudi, 8 septembre, relative aux manuels scolaires marquerait-elle le début de quelque chose ? Espérons le, en attendant, à vos plumes, messieurs les politiques, surtout. Votre avis peut peser !
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !