Le Centre International des Conférences de Nouakchott (CICN-Palais des Congrès) abrite depuis ce dimanche une réunion technique des experts constituant le comité préparatoire de la 3é session du conseil des ministres des pays membres de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte (APGMV).
Au menu du conclave d’une durée de 2 jours, figurent «l’approbation des rapports d’activités au plan technique et financier 2013 et le plan d’action 2014. Mais aussi les questions liées au processus de recrutement du personnel et d’un commissaire aux comptes, et l’état d’avancement de la mise en œuvre du processus d’édification de la grande muraille verte dans les différents États membres ».
Les experts réunis à Nouakchott procéderont également « à un échange d’expériences entre les différents pays par rapport à la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte», selon le ministre mauritanien de l’environnement et du développement durable, Amedy Camara.
Quant au Secrétaire Exécutif de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte (APMGV), le Pr Abdoulaye Dia, il s’est réjoui des acquis dans la perspective de la mise en œuvre de l’outil panafricain, avec « la mise en place d’une plate forme de coopération et de partenariat scientifique, technique et financier pour assurer une plus grande transparence et une meilleure fluidité dans les échanges avec les partenaires ».
Quant à Mme Coumba Mar Gadio, coordonnatrice du Système des Nation Unies (SNU), elle a remercié le gouvernement mauritanien pour avoir accepté d’abriter le siège de l’APGMV à Nouakchott et exprimé la disponibilité du SNU « à contribuer aux efforts engagés par les États pour un développement inclusif et durable ».
L’Union Africaine (UA) et plusieurs autres organisations internationales sont représentées à cette réunion.
La mise en œuvre de la grande muraille verte allant de Dakar à Djibouti, implique plus de 10 États africains confrontés au phénomène de la sécheresse et de la désertification (Sahara et Sahel).
Cet outil vise à contribuer à la résilience des populations africaines, les aider à affronter les effets néfastes de la dégradation des terres induites par le processus de désertification sur une bande de plusieurs milliers de kilomètres.
L’idée initiale est de planter un mur d’arbres sur une bande longue de 7000 kilomètres et large de 15 kilomètres pour stopper la désertification.