J’ai remarqué comme d’autres pères d’enfants participants au concours du Lycée d’Excellence, cette année, ce qu’on ne peut en aucun cas taire, comme magouilles opérées sur les résultats d’examens, la non transparence des responsables du concours, une improvisation dans son organisation, une confusion dans les listes, une tromperie des contestataires armés de preuves ; ceci, en présence de professeurs neutres ; ce qui prouve le détournement des examens par leurs responsables dans les écoles « Excellence », de leurs objectifs initiaux, vers leurs buts personnels. Après la diffusion de la liste de leur « Excellence » - et non leur excellence – je me suis présenté à eux, étonné que mon fils ne soit pas sélectionné parmi la liste des admis pour l’entrée à l’Excellence ; étonnement qui m’a été partagé par le staff éducatif dans son collège et avec l’appui, des papiers de son brouillon en physique et mathématiques, dont il était parmi les premiers réussis et excellents candidats de son concours connus sous le nom de « concours d’El Khawarizmi », célèbre au niveau des collèges de la capitale, organisé par les écoles de « Bourj El Ilm » - Il paraît n’être point le seul, car les dix premiers reçus n’étaient pas parmi ceux qui ont réussi le concours d’Excellence, ou – l’Excellence – en réalité ! c’est là une vilaine ou condamnable affaire, non seulement pour être une tyrannie à l’encontre d’enfants ayant fourni beaucoup d’application ou d’abnégation et dont les pères avaient dépensé et fourni toutes leurs capacités matérielles et morales, pour qu’ils obtiennent leur droits et l’honneur mérités ; et à leur grande surprise, tombent sous les méchancetés d’une tyrannie et d’une lésion bien accomplies par les organisateurs de ce concours, refusant de faire sortir les originaux des papiers des participants à ce concours, arguant des procédures et des formalités futiles, changeant ainsi les écoles d’Excellence, d’une élite excellente, à une élite des mieux payants parmi les fils des gens à longs bras et des hommes et femmes d’affaires, des gens d’influence et des relations compromises de clientélisme.
Pour ces raisons :
J’ai voulu tirer l’alarme du danger qui menace toute une génération, tout en avisant l’opinion publique nationale ainsi que ceux des sphères de décision, sur l’état actuel auquel ont convergé les Ecoles d’Excellence, dans leur parcours, par l’action des superviseurs de son concours.
Si la justice constitue le fondement du pouvoir, l’enseignement est celui de tout progrès, de toute évolution de tout bonheur des nations. Son rôle est tout apparent pour avoir sauvé des pays qui étaient sous le seuil du développement et sont comptés maintenant parmi les nations développées, grâce à leur focalisation sur l’enseignement et la création de génération forte, protégé et bien armée par le savoir, capable en matière de création, d’innovation et d’excellence.
Nous ne doutons pas de la volonté sincère du pouvoir en place du Président Mohamed Ould Abdel Aziz, à créer une élite distinguée par les excellents élèves des écoles privées et publiques, et la focalisation sur sa réussite, en vue de constituer le noyau d’un enseignement amaigri par l’effet cumulé du trio de la négligence, de la paresse et de l’improvisation, instauré dans les programmes éducationnels ; et c’est l’idée dont avaient été issues les Ecoles d’Excellence, dont on avait voulu en faire le module exemplaire d’une élite sélectionnée à travers l’excellence dans un concours transparent et équitable, garantissant à chacun ses points mérités et classant ainsi chaque candidat dans sa place méritoire, sur la liste de ses admis parmi ses rangs à la lumière de ses points de mérite et non suivant ses siens, leur influence et relations. C’est ce que j’ai voulu en informer l’opinion publique nationale, sur quelques uns de ses aspects, car un témoin oculaire n’est point égalé par un autre seulement au niveau de l’audition ; et par ce que les intellectuels et cadres se sont détournés de leur rôle d’information, pour des raisons les concernant, et également eu égard à ce que l’enseignement est similaire au morceau (le cœur) qui, s’il est altéré, tout le corps le sera !; et surtout, parce que si la gabegie commence à gangrener l’enseignement, il serait impérieux d’en assurer la répression !!! et de la repousser à ses limites, eu égard à l’effet néfaste de son danger majeur sur l’avenir de la patrie ainsi que sur les niveaux des générations futures.
El Ghadhi Ould Moulaye Ahmed
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