Présente dans toutes les zones touchées (Guinée, Sierra Leone, Liberia et Nigeria), l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), estime que l’ampleur de la fièvre Ebola en Afrique de l’Ouest « est sous évaluée».
Face à ce constant inquiétant, l’OMS annonce « une augmentation massive de la réponse internationale contre l’épidémie, avec le soutien bilatéral de certains pays, des agences de contrôle des maladies et les autres agences des Nations Unies (ONU). On s’attend à ce qui l’épidémie dure un certain temps.
Le plan opérationnel de riposte de l’OMS s’étend sur les prochains mois».
Au niveau national, le gouvernement mauritanien a annoncé cette semaine la réactivation d’un plan de prévention élaboré au mois d’avril dernier et communiqué un numéro vert destiné à recevoir le signal de tous les cas suspects.
Par ailleurs, au cours des derniers jours, le bureau pays de l’OMS a organisé une vidéo conférence sur l’expérience guinéenne en vue de permettre aux équipes de lutte formées à Nouakchott de bénéficier de l’expérience de ce pays, premier touché par l’épidémie en Afrique de l’Ouest.
Cela presque au moment ou une partie de la presse locale relayait des nouvelles faisant état du cas d’une famille mauritanienne, en instance de rapatriement du Liberia, dont tous les membres ont été décimés par la maladie à la frontière de ce pays.
L’épidémie d’Ebola, la plus grave depuis la première manifestation de la fièvre hémorragique en 1978, a fait jusqu’ici 1069 morts : 377 en Guinée, 365 au Liberia, 334 en Sierra Leone et 3 au Nigeria.