Les rideaux sont tombés, hier, mardi, sur le village du patrimoine et de la culture, installé au niveau du stade Olympique de Nouakchott.
Organisé à l’occasion de la tenue à Nouakchott du 27e sommet de la ligue des Etats arabes, ce village avait, entre autres objectifs, de montrer la richesse et la diversité du patrimoine culturel et naturel de la Mauritanie, indique-t-on au MCAT. Il a permis aux hôtes du sommet mais aussi les mauritaniens de revisiter ce patrimoine riche et diversifié, déguster des plats traditionnels et apprécier la prestation de différents groupes d’artistes mauritaniens.
Durant des jours et des nuits, les visiteurs étrangers et mauritaniens ont défilé au village où ils ont pu visiter des stands d’exposition retraçant le parcours culturel de la Mauritanie, suivre les prestations des artistes mauritaniens qui se relayaient sur le podium, installé à cette occasion. « Le ministère de la culture s’est évertué, en montant ce village de montrer la diversité du patrimoine culturel du pays ; je crois que nous y sommes parvenus, les stands et les tentes reflétaient cette diversité ; nos hôtes étrangers ont tous loué cette expérience. Le village est resté tout le temps animé. C’est donc une première expérience réussie, dans des conditions pas du tout faciles, dans la mesure où nous avons fait participer le maximum de mauritaniens et les visiteurs sont repartis satisfaits. Il y a eu aussi cette pluie qui, tout en perturbant les installations, est restée un bon signe, pour nous », se réjouit Nami Salihy, directeur du patrimoine et coordinateur du village. Et d’adresser un franc remerciement à ceux qui ont contribué à cette réussite.
Pour sa part, M. Tandia, un des acteurs du village, ajoute : « en prenant part à cette manifestation culturelle, nous avions pour seul souci de montrer que la Mauritanie est plurielle, qu’elle est une et diverse, nous avons apporté cette touche et nous estimons que l’expérience a été une réussite et nous nous en félicitons.»
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.