Le rideau est tombé, vendredi 17 juin 2016 sur le Brevet. Deux épreuves, au moins, ont été partagées, sur WhatsApp, avant même leur distribution dans les salles d’examen : l’Arabe et le Français.
Le BEPC 2016 aura été une apothéose. Celle de la confusion, du manque de coordination et de la faiblesse, voire absence de toute mesure visant à interdire l’usage du Smartphone, ce génie qui a battu notre Ministère de l’Education Nationale (MEN). Ni l’ardeur des professeurs ni les Garrett – détecteurs utilisés, par les forces de sécurité, le deuxième jour de l'examen – n’ont pu l’arrêter. Sitôt distribués en un site, les sujets furent ainsi communiqués aux candidats des autres centres. Alors que les décalages, dans la distribution officielle des sujets, ont souvent dépassés la demi-heure…
Pour remédier à cette dangereuse situation, et mettre fin à la farce, le ministère de l’Education nationale doit, impérativement, annuler la session et refaire passer le BEPC 2016, dans une atmosphère plus sérieuse, en mobilisant des moyens vraiment adéquats pour mettre l’examen à l’abri de la triche collective. Triche organisée en groupes, au su et au vu de tous, devant les centres d'examen, avant la distribution officielle des sujets, candidats et familles réunis, autour de petits écrans de Smartphone affichant l’épreuve en question... Si le MEN ne prend pas les mesures qui s’imposent, adieu au peu qui reste de la crédibilité de nos examens nationaux !
Sidi Idoumou Boudide