Les étudiants mauritaniens poursuivant un cursus dans les universités étrangères quelque que soit la filière et leur performance, n’ont pas droit à la bourse. Telle la décision de la Commission Nationale des Bourses (CNB) de niveau II, au cours de sa dernière session tenue il y a quelques semaines.
L’institution est restée inflexible sur ce point, en dépit toutes les raisons objectives qui militent en faveur de l’octroi de la bourse à certains étudiants au profil très intéressant pour l’avenir des ressources humaines de qualité en Mauritanie.
Tel est le cas notamment de ce jeune étudiant du nom d’Alassane Tidiane Barro, engagé dans un cursus d’ingénieur des systèmes industriels de niveau 3 en France, laissé en rade sur la base de l’alibi de l’inscription dans une école privée.
Pourtant, il y a quelques années, ceux qui accomplissaient une année réussie dans le privé bénéficiaient automatiquement de la bourse pour la suite.
Ce constat renvoie au contexte d’un pays qui régresse dans le domaine de l’éducation et de la formation.
Par ailleurs, quel que soit le statut de l’école qui garantit le cursus de formation, le bon sens voudrait qu’on garde à l’éprit un fait basic : l’étudiant est lui de nationalité mauritanienne et mérite le soutien de l’Etat à partir du moment où il accomplit de brillantes études.
Décidemment, la logique n’est pas le trait dominant de la mentalité de ceux qui gouvernent la Mauritanie.