Le ministre de l’économie et des finances, Moctar Ould Diay, l’ambassadeur du Japon à Nouakchott, Hisatsugu Shimizu, et le coordinateur résident du Système des Nations Unies (SNU) en Mauritanie, Mario Samaja, ont lancé lundi une série de projets humanitaires financés par l’empire du Japon pour un montant global de 9,5 millions de dollars us, soit plus de 30 milliards d'ouguiyas.
Cette cérémonie s’est déroulée également en présence des responsables de plusieurs agences onusiennes en Mauritanie impliquées dans l’exécution des différents projets : Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), UNICEF, Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), UNHCR, Programme Alimentaire Mondial (PAM) et ONUDC.
Les projets humanitaires financés par ces fonds visent "à contribuer à la stabilité sociale et à la sécurité en Mauritanie".
Ils portent notamment sur : le renforcement des capacités de lutte contre l’immigration clandestine, le crime organisé et le terrorisme, la promotion de l’accès aux services sociaux dans le but de contribuer à la stabilité sociale (soutien aux réfugiés maliens et aux populations des zones d’accueil), lutte contre la montée des idéologies extrémistes, renforcement du concept de citoyenneté chez les jeunes, aide alimentaire aux populations mauritaniennes les plus vulnérables et aux réfugiés.
Ce financement japonais intègre également la Stratégie Nationale de la Jeunesse et des Sports (SNJS) actuellement mise en œuvre par le gouvernement.
En matière de coopération bilatérale, les financements octroyés au gouvernement mauritanien par l’empire du Japon depuis la fin des années 1970 sont évalués à 500 millions de dollars us.
Ils ont été consacrés à la réalisation de projets dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’hydraulique, de la sécurité alimentaire et de la pêche.