L'IRA (Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste) mène pacifiquement ses activités militantes depuis sa création en 2008.
Ce mouvement abolitionniste et anti-esclavagiste s'est forgé une doctrine idéale qui fonctionne contre l'ordre injuste concocté par les milieux dominants transcommunautaires en Mauritanie.
La stratégie pacifiste et non-violente a permis Gandhi, Luther King et Mandela entre autres, de bousculer les fondements d'ordres injustes et inégalitaires, et chacun en fonction de la nature des réalités locales. Le point commun entre ces différents ordres était sans doute le caractère légal et institutionnel des INJUSTICES et des TORTS qui relativisaient la Dignité Humaine des uns au profit des autres très souvent minoritaires.
Notre cas mauritanien présente le même schéma classique en vigueur sous différentes colorations en fonction des strates organisationnelles (tribalo-ethnique ou étatique).
Le communautaire ou le tribal s'est articulé autour d'une légalité primaire sous le référent coutumo-traditionnel et en y ajoutant la caution religieuse. À ce niveau local, la légitimité du règne sur le matériel et l'immatériel revient exclusivement aux dominants historiques au détriment d'un régime de rapport Majorité-Minorité. À l'échelle nationale, on retrouve une certaine transposition de la primauté de la minorité sur la majorité à travers un dosage d'une entente non écrite entre tribalo-communautaristes. Ce noyautage du pouvoir public favorisant le clientélisme politique gomme la conscience citoyenne et favorise la communautarisation de choix et la courtisanerie.
L'IRA (Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste) comme mouvement pacifique qui s'engage fermement pour l'application du Droit, se heurte à ce magma diffus et conservateur qui la qualifie comme le MAL ABSOLU. Le mouvement du président Biram Dah Abeid est reconnu et distingué par son pacifisme à l'international depuis plusieurs années, mais les mêmes milieux dominants à l'intérieur continuent sa diabolisation.
D'aucuns l'accusent de menacer la dite légendaire cohésion sociale, et d'autres admettent avec difficulté qu'il défend des bonnes causes mais ses méthodes seraient mauvaises.
Pour les uns comme les autres, le fait qu’IRA sorte des cases habituelles du déterminisme tribalo-ethnique, est en soi perturbateur et menaçant pour leurs fondements. Le mouvement abolitionniste se singularise par une approche transversale de son activisme en défendant les Droits de toutes les victimes. Il promeut par ailleurs un militantisme de conviction par choix consciencieux du citoyen en dehors la prégnance tribalo-communautaire. Son pacifisme n'est pas à démontrer pour tout observateur sincère, mais ses détracteurs voient de la vengeance quand il demande l'application stricte de la LOI sur ceux qui sont connus et pris pour les violations des droits humains. Aujourd'hui 27 avril 2016, nous sommes au 4ème anniversaire de l'autodafé symbolique par le leader d'IRA Biram de certains manuels qui codifient l'idéologie esclavagiste en Mauritanie. Par son geste historique, il a assaini la compréhension du Vrai Message porté par le prophète Mohamed (PSL)), qui avait subi une orientation idéologique afin de correspondre aux aspirations matérielles et passionnelles des milieux dominants. Malgré l'hystérie de l'instant de ceux qui s'identifient à une approche idéologique du Divin promue dans ces livres, cet événement-choc a éveillé les consciences de certains damnés par fatalisme et ceux qui ont trop longtemps usurpé l'explication exclusive et orientée du MESSAGE RÉVÉLÉ.
La meilleure des armes contre ses détracteurs acharnés est le caractère non-violent de son engagement. Ils le veulent autrement, c'est-à-dire bercé dans la violence afin de sauter sur l'occasion en l'écrasant définitivement et sans pitié. De ce fait aujourd'hui, son pacifisme confond les détenteurs de la force qui défendent les milieux dominants et les pousse aux multiples dérapages policiers constatés lors des manifestations et sit-in du mouvement. Cette voie pacifiste sera celle de la VICTOIRE d'un GRAND JOUR contre tous ceux qui utilisent l'État pour échapper à la LOI et défendent des intérêts partisans.
Si on osait décliner la formule de Nelson Mandela de l’ANC dans la lutte anti-apartheid dans l'Afrique du Sud d'antan, ONE MAN, ONE VOTE (un homme, une voix), je dirais que chez nous aujourd'hui, il faut promouvoir la culture d'UN HOMME, UN CHOIX CITOYEN.
Ainsi les choix tribalo-communautaires en individuel ou en collectif qui sapent l'émergence d'un État-Nation Juste et Égalitaire, relèveront de l'illégalité. Il est connu que nos consciences tribalo-ethniques inhibent nos réflexions citoyennes par un déterminisme qui ne perçoit l'État que sous l'angle partisan. Dans ce cas, le Juste dans l'ensemble importe peu pour l'individu, mais c'est plutôt le gain et la sauvegarde d'un intérêt qui l'animent dans toutes circonstances. À terme, si la LOI triomphe, vaut mieux se fier au CHOIX CITOYEN qui peut rassurer en toute quiétude plus qu'aux références tribalo-ethniques qui développent mimétisme et suivisme inconséquent de l'écrasante majorité au profit d'une infime minorité.
Pour finir, de jour en jour, nous constatons que l'extrémisme dont est taxé IRA, dévoile le caractère hétéroclite de ceux qui l'accusent. Les communautaristes zélés de tout bord (Noirs et Blancs) ne peuvent supporter l'idéal d'un engagement trans-communautaire porté par l'IRA contre toutes les INJUSTICES (tribales, ethniques et étatiques).
K.S
L'IRA (Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste) mène pacifiquement ses activités militantes depuis sa création en 2008.
Ce mouvement abolitionniste et anti-esclavagiste s'est forgé une doctrine idéale qui fonctionne contre l'ordre injuste concocté par les milieux dominants transcommunautaires en Mauritanie.
La stratégie pacifiste et non-violente a permis Gandhi, Luther King et Mandela entre autres, de bousculer les fondements d'ordres injustes et inégalitaires, et chacun en fonction de la nature des réalités locales. Le point commun entre ces différents ordres était sans doute le caractère légal et institutionnel des INJUSTICES et des TORTS qui relativisaient la Dignité Humaine des uns au profit des autres très souvent minoritaires.
Notre cas mauritanien présente le même schéma classique en vigueur sous différentes colorations en fonction des strates organisationnelles (tribalo-ethnique ou étatique).
Le communautaire ou le tribal s'est articulé autour d'une légalité primaire sous le référent coutumo-traditionnel et en y ajoutant la caution religieuse. À ce niveau local, la légitimité du règne sur le matériel et l'immatériel revient exclusivement aux dominants historiques au détriment d'un régime de rapport Majorité-Minorité. À l'échelle nationale, on retrouve une certaine transposition de la primauté de la minorité sur la majorité à travers un dosage d'une entente non écrite entre tribalo-communautaristes. Ce noyautage du pouvoir public favorisant le clientélisme politique gomme la conscience citoyenne et favorise la communautarisation de choix et la courtisanerie.
L'IRA (Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste) comme mouvement pacifique qui s'engage fermement pour l'application du Droit, se heurte à ce magma diffus et conservateur qui la qualifie comme le MAL ABSOLU. Le mouvement du président Biram Dah Abeid est reconnu et distingué par son pacifisme à l'international depuis plusieurs années, mais les mêmes milieux dominants à l'intérieur continuent sa diabolisation.
D'aucuns l'accusent de menacer la dite légendaire cohésion sociale, et d'autres admettent avec difficulté qu'il défend des bonnes causes mais ses méthodes seraient mauvaises.
Pour les uns comme les autres, le fait qu’IRA sorte des cases habituelles du déterminisme tribalo-ethnique, est en soi perturbateur et menaçant pour leurs fondements. Le mouvement abolitionniste se singularise par une approche transversale de son activisme en défendant les Droits de toutes les victimes. Il promeut par ailleurs un militantisme de conviction par choix consciencieux du citoyen en dehors la prégnance tribalo-communautaire. Son pacifisme n'est pas à démontrer pour tout observateur sincère, mais ses détracteurs voient de la vengeance quand il demande l'application stricte de la LOI sur ceux qui sont connus et pris pour les violations des droits humains. Aujourd'hui 27 avril 2016, nous sommes au 4ème anniversaire de l'autodafé symbolique par le leader d'IRA Biram de certains manuels qui codifient l'idéologie esclavagiste en Mauritanie. Par son geste historique, il a assaini la compréhension du Vrai Message porté par le prophète Mohamed (PSL)), qui avait subi une orientation idéologique afin de correspondre aux aspirations matérielles et passionnelles des milieux dominants. Malgré l'hystérie de l'instant de ceux qui s'identifient à une approche idéologique du Divin promue dans ces livres, cet événement-choc a éveillé les consciences de certains damnés par fatalisme et ceux qui ont trop longtemps usurpé l'explication exclusive et orientée du MESSAGE RÉVÉLÉ.
La meilleure des armes contre ses détracteurs acharnés est le caractère non-violent de son engagement. Ils le veulent autrement, c'est-à-dire bercé dans la violence afin de sauter sur l'occasion en l'écrasant définitivement et sans pitié. De ce fait aujourd'hui, son pacifisme confond les détenteurs de la force qui défendent les milieux dominants et les pousse aux multiples dérapages policiers constatés lors des manifestations et sit-in du mouvement. Cette voie pacifiste sera celle de la VICTOIRE d'un GRAND JOUR contre tous ceux qui utilisent l'État pour échapper à la LOI et défendent des intérêts partisans.
Si on osait décliner la formule de Nelson Mandela de l’ANC dans la lutte anti-apartheid dans l'Afrique du Sud d'antan, ONE MAN, ONE VOTE (un homme, une voix), je dirais que chez nous aujourd'hui, il faut promouvoir la culture d'UN HOMME, UN CHOIX CITOYEN.
Ainsi les choix tribalo-communautaires en individuel ou en collectif qui sapent l'émergence d'un État-Nation Juste et Égalitaire, relèveront de l'illégalité. Il est connu que nos consciences tribalo-ethniques inhibent nos réflexions citoyennes par un déterminisme qui ne perçoit l'État que sous l'angle partisan. Dans ce cas, le Juste dans l'ensemble importe peu pour l'individu, mais c'est plutôt le gain et la sauvegarde d'un intérêt qui l'animent dans toutes circonstances. À terme, si la LOI triomphe, vaut mieux se fier au CHOIX CITOYEN qui peut rassurer en toute quiétude plus qu'aux références tribalo-ethniques qui développent mimétisme et suivisme inconséquent de l'écrasante majorité au profit d'une infime minorité.
Pour finir, de jour en jour, nous constatons que l'extrémisme dont est taxé IRA, dévoile le caractère hétéroclite de ceux qui l'accusent. Les communautaristes zélés de tout bord (Noirs et Blancs) ne peuvent supporter l'idéal d'un engagement trans-communautaire porté par l'IRA contre toutes les INJUSTICES (tribales, ethniques et étatiques).
K.S