Le président du parti de l'Alliance Démocratique (PAD), Mohamed Abdellahi Ould Dahane Taleb Ethmane a, dans une déclaration au Calame, lancé un appel pressant à l’Etat et aux ONG de défense de l’environnement afin de venir au chevet des populations de Nouadhibou durement éprouvées par les effets néfastes de la pollution des usines de farine de poisson. La quarantaine d’usines de Nouadhibou polluent terre, mer et air entrainant des « odeurs incommodantes, nuisances sonores et rejets d’effluents » .
Mohamed Abdellahi tire la sonnette d’alarme. « Il est temps d’arrêter cette catastrophe qui empoisonne des pauvres populations.
Chaque jour qui passe, des gens tombent malades. Et la mer commence à changer de couleur», dit-il. Personne n’ose évoquer ce scandale, indique Ould Dahane Taleb Ethmane, d’autant plus que certaines de ces usines appartiennent à des officiers de l’armée.« On va vers une hécatombe si rien n’est fait. Il urge de secourir les populations empoissonnées du fait des agissements de personnes peu scrupuleuses », avertit Ould Taleb Ethmane.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !