Des membres d’un Groupement d’Intérêt Economique (GIE) de Tidjikdja, ont organisé, le mardi 8 Mars, à Tidjikja, un sit-in devant l’hôtel de ville, pour demander au maire de « restituer, à leur groupement, les deux machines destinées au projet de la pierre taillée ». Ils accusent le maire d’avoir délocalisé ce matériel, pourtant propriété de commune, selon notre source, et ont adressé, en cette plainte, une correspondance au ministère de l’Intérieur.
Contacté, le maire de Tidjikja, Saleck Ould Saleck affirme que demander le retour de ces machines, pour les exposer, à nouveau, aux intempéries, à la dégradation et aux risques de vol, ne relève pas du bon sens. Grâce à un contrat, elles sont aujourd’hui à l’abri de tout cela. Le contractant s’est engagé de les transporter, de les entretenir, de les réparer éventuellement. En outre, ajoute Ould Saleck, ce contrat rapporte des ressources dont la mairie a grandement besoin. Si, demain, le besoin se fait sentir à Tidjikja, les machines reviendront : le contrat avec le partenaire le stipule clairement.
L’unique occasion que ledit GIE avait d’utiliser ce matériel était le pavage de la place de l’Indépendance. Mais il a tout, simplement, refusé d’utiliser ce matériel, en dépit des demandes répétées de la mairie, de l’ancien wali et du contrôleur des travaux de la société de la pierre taillée, précise le maire. Interrogé sur les raison de cette levée de boucliers, Saleck Ould Saleck affirme que de telles allégations ne relève que d’une volonté, délibérée, de nuire à l’équipe municipale, accusée, hier, de délaisser le patrimoine communal et lui déniant, aujourd’hui, le droit d’entreprendre les démarches de nature à le préserver.