Des membres d’un groupement d’intérêt économique (GIE) de Tidjikdja, ont organisé, hier, mardi, à Tidjikja, un sit-in devant l’hôtel de ville pour demander au maire de "restituer à leur groupement les deux machines destinées au projet de la pierre taillée". Ils accusent le maire d’avoir délocalisé ce matériel, pourtant propriété de la commune, selon notre source. Ils ont adressée, dans ce sens, une correspondance au ministère de l’intérieur.
Contacté, le maire de Tidjikja, Saleck Ould Saleck affirme que "demander le retour de ces machines pour être exposées, à nouveau, aux intempéries, à la dégradation, aux risques de vol, ne relève pas du bon sens. Grâce à un contrat, elles sont aujourd’hui à l’abri de tout cela". Le contractant s’est engagé à les transporter, les entretenir et les réparer éventuellement. En outre, ajoute Ould Saleck, ce contrat rapporte des ressources dont la mairie a grandement besoin. Si demain, le besoin se fait sentir à Tidjikja, les machines reviendront, le contrat avec le partenaire le stipule clairement, selon lui.
L’unique occasion que la ce GIE avait d’utiliser ce matériel était le pavage de la place de l’indépendance. Le GIE a tout simplement refusé d’utiliser ce matériel, en dépit des demandes répétées de la mairie, de l’ancien Wali et du contrôleur des travaux de la société de la pierre taillée, précise le maire.
Interrogé sur les raison de cette levée de bouclier, le maire affirme qu’il s’agit là, en diffusant de telles allégations, d’une volonté délibérée de nuire de la part du GIE qui reprochait au maire de délaisser le matériel et aujourd’hui, lui dénie le droit d’entreprendre les démarches de nature à préserver un patrimoine de la commune.
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