Depuis ce dimanche, le directeur général de Pizzorno Mauritanie, M. Claude Desrousseaux est bloqué chez lui par environ 400 employés de la société qui réclament leurs arriérés de salaire. Ces employés n'ont pas été payés depuis deux mois. La semaine passée, grâce à des facilités consenties par la banque, Pizzorno avait pu payer une partie seulement du salaire du mois de juin à une partie de son personnel mais depuis lors ses comptes sont bloqués.
Le ministère de l'Habitat avait promis de lui régler deux de ses factures en instance pour au moins payer les employés mais il a fini par tout bloquer.
Résultat des courses: une situation inextricable, des ordures qui s'accumulent et plus d'un millier de pères de familles qui ne savent plus ou donner de la tête.
A noter que le contrat de ramassage et d'enfouissement des ordures, qui liait cette société à l'ADU, a été résilié unilatéralement par cette dernière sans préavis.
Dans son classement annuel qui sert de baromètre à la liberté de presse dans le Monde et publié chaque année le 3 Mai, à la veille de la Journée mondiale de la Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) a rétrogradé la Mauritanie de la 33ème place qu’elle occupait l’an dernier à la 50ème. Pourquoi, à votre avis ?