La ministre de l’agriculture, Mme Lemina Mint El Ghotob Ould Momma, était ce vendredi à Kaédi à la rencontre des opérateurs de la filière rizicole pour s’imprégner des problèmes auxquels fait face le secteur et effectuer une série de visites de terrain.
La ministre de l’agriculture à notamment visité l’Ecole Nationale de Formation et de Vulgarisation Agricole (ENVA), la direction régionale de la Société Nationale de Développement Rural (SONADER), le Centre de Contrôle de la Qualité des Semences et des pépinières relevant de la direction de l’agriculture, la station de Pompage de Birr El Barka dans la commune de Néré Walo et une unité privée de décorticage de riz -les Etablissements Aliou Samba N’Diaye et frères.
Au cours de cette visite, la ministre a suivi de nombreux exposés sur le fonctionnement des différents services relevant de son département et pris connaissance des efforts entrepris pour dynamiser le secteur de l’agriculture irriguée.
L’unité de décorticage de riz des établissements Aliou Samba N’Diaye et Frères,
visitée vendredi par la ministre de l’agriculture, est composée de deux (2) usines d’une capacité respective de 32 tonnes/ jour (14 pouces) et 8 tonnes/jour (6 pouces).
Cette structure emploie une soixantaine de jeunes hommes et de jeunes femmes.
Cette usine assure le décorticage du riz destiné à l’approvisionnement des magasins de la Société Nationale d’Import/Export (SONIMEX) à Kaédi.
Mme Lemina Mint El Ghotob Ould Momma marche ainsi sur les traces du président Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a visité cette unité le 24 avril 2015 à l’occasion de son passage à Kaédi.
Pour la circonstance, le chef de l’Etat avait promis au Président Directeur Général une assistance appropriée de l’Etat pour le développement de son activité dans le cadre général de la promotion de la culture du riz.
Cependant, M. N’Diaye rencontre encore de problèmes nombreux dans la gestion de cette unité de décorticage de riz.
Ces difficultés concernent la lenteur des procédures de décaissements de la SONIMEX, dont les règlements arrivent à un moment ou de nombreux agriculteurs sont allés écouler leur production ailleurs pour faire face à une conjoncture difficile.
S’ajoutent également à cette situation les exigences « excessives » de garanties de la Caisse de Dépôt et de Développement (CDD), qui compliquent l’accès au crédit et réduit drastiquement les opportunités d’investissements, outils incontournables sur le difficile chemin de l’autosuffisance en riz.