Le gouvernement a subi un remaniement partiel marqué par cinq (5) départs et cinq (5) entrées, selon un décret présidentiel rendu public mardi soir.
Les titulaires de départements très importants à l’image du ministère des affaires étrangères et de la coopération, du ministère des affaires économiques et du développement (supprimé et ses compétences rattachées aux finances) ont été touchés par ce mouvement.
Ainsi, Isselkou Ould Ahmed Izid Bih, précédemment président de l’Autorité de Régulation, prend les commandes du ministère des affaires étrangères et de la coopération, en remplacement de Hamady Ould Meimou.
Moctar Ould Diay, ministre des finances, hérite également de l’économie, avec le départ de Sid’Ahmed Ould Rais (ex affaires économiques et développement).
Ministre de la santé : le Pr Kane Boubacar, en remplacement d'Ahmedou Ould Jelvoune.
Ministre de l’Habitat, de l’Uranisme et de l’aménagement du territoire : Seydina Ali Ould Sidi El Jeilany, en remplacement de Sidi Ould Zeine.
Ministre de l’éducation nationale : Isselmou Ould Sid’El Moctar, en remplacement de Bâ Ousmane.
Ministre délégué auprès du ministre des finances, chargé du budget (nouvelle création) : Mohamed Ould Kembou.
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.