Le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement, Brahim Ould M’Bareck Ould Mohamed Moctar, a officiellement lancé ce vendredi dans la localité de Lexeiba I (vallée du fleuve 480 kilomètres au Sud/Est de Nouakchott) la première phase d’un projet national intégré du secteur de l’eau en milieu rural.
Ce projet est financé conjointement par l’Etat mauritanien et la Banque Africaine de Développement (BAD) pour un montant de 5 milliards d’ouguiyas, soit environ 15 millions de dollars us.
Son impact va toucher « 110.000 individus répartis sur 62 localités situées dans les régions du Gorgol, du Brakna et du Tagant par la réalisation de 50 puits artésiens, six (6) puits modernes cimentés et 32 réseaux d’adduction d’eau dont 22 équipés en énergie solaire, huit (8) stations pastorales, et vingt stations de maraîchage ».
Sur le plan assainissement, le ministre, cité par l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI), un organe du gouvernement, a expliqué que le projet touchera 140 villages, suivant une approche conduite par les communautés locales, en plus de la construction de 120 latrines au niveau des édifices publics.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !