Depuis quelques temps, des boutiques mobiles (à bord de voitures à trois roues) ont fait leur apparition dans les artères de la capitale, particulièrement près des grands marchés. Dans ces boutiques, on trouve des produits bon marché : sucre (190 UM, le Kg), lait Célia (1000 Um/kg), Gloria (50 Um, la boîte), presque la moitié des tarifs dans le marché, pour les deux derniers produits. On peut y acheter aussi des savons, des déodorants…
Avec les prix des denrées de première nécessité qui n’arrêtent pas de flamber, de l’argent devenu difficilement trouvable, ces boutiques mobiles attirent beaucoup de clients, notamment des maigres bourses, incapables aujourd'hui de joindre, comme on dit, les deux bouts. De nombreuses familes se contenteraient, et comment, désormais d'un seul repas par jour. .
Seulement, on est en droit de se demande pourquoi ces boutiques vendent ces produits à de tels prix. A en croire un vendeur, ces produits sortis presque tous en fin 2015 seront périmés dans 4 mois, c’est-à-dire en février/mars!
Les associations de défense des consommateurs et les services du ministère du commerce étant presque toutes invisibles, les citoyens, laissés à eux-mêmes doivent rester prudents et vigilants.
On ne le dira jamais assez. La lutte contre la gabegie, la mauvaise gestion et le détournement des deniers publics est un combat de longue haleine. Il ne suffit pas de la proclamer mais il faut la mettre en œuvre par des mesures fortes. Radicales, s’il le faut.