Dans un communiqué de presse distribué, ce mercredi 20 janvier, le collectif des veuves des victimes civiles et militaires (COVIRE) apporte quelques clarifications sur l’état d’avancement des derniers dossiers du passif humanitaire. Ce collectif, présidé par Mme Fatimata Mamadou Barry, rappelle que des dossiers de régularisation de la situation des victimes de la répression des années 1986 – 1991, soumis par son organisation aux autorités chargées de la gestion du dossier du passif humanitaires attendent toujours leur traitement. Il s’agit, explique Fatimata Barry dans le communiqué de presse, de dossiers relatifs à des indemnisations et à l’attribution de pensions de retraites des militaires décédés après leur libération et de la régularisation des pensions irrégulières attribuées sous le régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, des soldats morts en détention et les dossiers annexes relatifs aux doléances exprimées par les veuves de son collectif. Ces dossiers préparés par les veuves ont été transmis, via COVIRE par une correspondance en date du mois de juin dernier, aux autorités en charge du passif humanitaire. Le collectif qui assure avoir organisé une vaste campagne de sensibilisation des veuves et victimes suit avec attention, l’évolution de ces dossiers.
Mme Fatimata Mamadou Barry profite de cette occasion pour lancer un appel à l’ensemble des veuves pour unir leurs forces pour la réussite de leur combat juste, les mettant en garde contre la manipulation et l’instrumentalisation politique. « Notre combat, c’est notre détermination, notre force, c’est notre unité sans laquelle aucun résultat positif ne peut être atteint», écrit la présidente du collectif des veuves.
Le collectif dit qu’il œuvre également pour la réunification franche et sincère des veuves dans une seule structure et pour un règlement consensuel du passif humanitaire. « J’affirme mon engagement à poursuivre jusqu’au bout la campagne de sensibilisation pour la réunification franche et sincère des veuves dans une seule structure et pour un règlement consensuel du dossier du passif humanitaire», peut-on lire dans le communiqué de presse.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !