Le leader des Forces Progressistes pour le Changement (FPC)-ex Forces de Libération Africaine de Mauritanie (FLAM), Samba Thiam, a déploré la situation politique du pays dont «la démocratie est prise en otage par une junte militaire déguisée » depuis plusieurs années, mardi au cours d’une conférence de presse.
M. Thiam a dénoncé « un système inique et dangereux pour l’unité nationale, qui travaille à annihiler toute forme d’opposition crédible, en sapant les fondements de la démocratie et qui conduit la Mauritanie vers la pensée unique et un parti unique, alors que sans opposition, point de démocratie ».
La Mauritanie est actuellement gouvernée par Mohamed Ould Abdel Aziz, un général à la retraite, arrivé aux commandes à la suite d’un putsch militaire le 06 août 2008, qui a par la suite gagné 2 scrutins présidentiels : le 18 juillet 2009 et le 21 juin 2014.
La direction des Forces Progressistes pour le Changement (FPC)-mouvance nationaliste négro-africaine, est rentrée en Mauritanie début 2013 après une trentaine d’années d’exil.
La demande de reconnaissance du mouvement en tant que parti politique légal a été rejetée par l’administration.
Samba Thiam et ses camarades ont introduit un recours « pour excès de pouvoir » devant la Cour Suprême.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !