Le comportement de l’administration est un facteur déterminant pour l’investissement et la croissance, selon l’avis unanime des spécialistes de l’économie.
La notre, du moins une partie de celle-ci ne semble avoir intégré cette réalité dans le traitement des dossiers, si on se réfère au long chemin de croix des professionnels des assurances.
Engagée dans une procédure visant à obtenir sa reconnaissance depuis plus de 15 mois, l’Association des Assureurs de Mauritanie n’arrive toujours pas à décrocher le précieux sésame, en dépit de l’accomplissement de toutes les formalités légales et réglementaires.
La faute au ministre de l’Intérieur, qui traîne les pieds, malgré les sollicitations pressantes de sa collègue du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, chargée de la tutelle du secteur des assurances, explique une source proche du dossier.
Plongé dans une profonde déprime, avec un marché de petite taille, un trop plein de compagnies imputable à l’inflation notée au cours des dernières années, l’impossibilité de faire respecter la loi relative à l’obligation d’assurance sur les facultés de marchandises à l’importation et le retrait cette année, de la possibilité de souscrire le contrat d’assurance maladie au profit des particuliers, désormais chasse gardée la Caisse Nationale d’Assurances Maladies (CNAM), le secteur des assurances a plus que jamais besoin d’une organisation forte pour défendre les intérêts matériels et moraux des opérateurs, selon un haut responsable d’une société de la place.