Dans une démarche habituelle en Assaba, les autorités régionales ont procédé à la vente arbitraire d’engins lourds d’agriculture appartenant à la délégation régionale du ministère du même nom. Ces engins avaient des simples pannes, ce, qui par négligence, a été considéré comme motif d’abandon de ses engins pourtant nécessaires et indispensables.
Avec seulement un million d’ouguiya, les engins vendus ont été réparés par l’acheteur en quelques heures et mis en service, alors qu’ils sont garés dans le parc de la délégation depuis près d’une décennie.
Les citoyens ont pourtant besoin de ces engins et toute la région les demande pour avoir un minimum de matériel pour améliorer la production des cultivateurs.
S’agit-il de bonne gouvernance ou de lutte contre la pauvreté, cette vente des engins agricoles à un prix banal au profit d’un soit disant notable?
En effet, les notables et les cadres de l’Assaba sont les auteurs de plusieurs affaires de gabegie en connivence avec les autorités régionales, à savoir les projets et programmes visant l’amélioration des conditions de vie de la population, qui n’en profite presque jamais.
Ainsi les cadres et les notables de l’Assaba sont les uniques bénéficiaires de la politique du développement de la région, ils sont capables de concevoir des dossiers et des requêtes de financement recevables et trouvent l’information très tôt.
Cette lutte contre la gabegie, qu’on chante sur tous les toits, n’a apparemment pas atteint cette région.
Cheikh o/ ahmed