Invité mardi soir de l’émission « Kelam vi Siyasse » le président du Forum National Pour la Démocratie et l’Unité a déclaré que ce front est uni et le restera nonobstant les rumeurs malveillantes qui circulent autour de son éclatement. L’ancien bâtonnier, Ahmed Salem Ould Bouhoubeini a cependant confirmé les divergences des points de vue entre ses composantes par rapport aux modalités des concertations préliminaires au dialogue qu’il faudrait entreprendre avec le Ministre secrétaire général de la présidence. Selon Ould Bouhoubeini, toutes les formations du front sont complètement d’accord sur le principe et l’urgence d’engager un dialogue sérieux et utile avec le pouvoir. Et que pour cela, il est indispensable que la confiance soit restaurée entre les partenaires, que des garanties soient obtenues et que les conclusions de ce dialogue soient mises en œuvre et respectées. Le président du FNDU a assuré que le front ne s’engagera pas tant que tous ces préalables ne lui seront pas clairement signifiés et qu’il ait confiance de la bonne foi de son interlocuteur. Or, a déclaré Ould Bouhoubeini, rien n’a encore changé de 2009 à nos jours. La justice continue à ne pas être indépendante. Les pouvoirs ne sont pas séparés. L’administration n’est pas encore assainie. Le président du FNDU a confirmé qu’il continue à recevoir tous les grands responsables, notamment le président Ahmed Ould Daddah avec lesquels il se concerte régulièrement. Enfin sur le fait qu’au sein du FNDU, les décisions se prennent par consensus, le président a tenu à préciser que sémantiquement consensus ne signifie pas unanimité.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !