Sur le site du Calame en date du 08 décembre, il a été publié une « information » m’attribuant des propos négationnistes au sujet du passif humanitaire, à l’occasion d’une émission de la télévision « Al Wataniya » intitulé « Hiwar Nouakchott » de l’arabe, qui signifie littéralement « le débat de Nouakchott ».
Le véritable objectif de l’exercice était de commenter les festivités marquant la célébration du 55é anniversaire de l’indépendance par rapport à son traitement dans la presse internationale.
"Je réfute totalement toute idée de remise en cause du passif humanitaire comme une partie et de l’histoire et de la souffrance du peuple mauritanien dans toutes ses composantes.
Au-delà de ce fait constant, je note que le pouvoir du président Mohamed Ould Abdel Aziz a eu le mérite de reconnaître ce Passif Humanitaire et demander pardon au nom de la République.
Mieux, il a initié une procédure de règlement définitif dans le cadre d’une démarche impliquant les ayants droit, les rescapés, les organisations de la société civile et la communauté internationale.
En fait, il suffit de rappeler aux vendeurs à la sauvette de la haine entre nos communautés, mon engagement ferme en faveur de l’unité nationale et contre l’esclavage. Un combat qui m’a valu la prison, la torture et une décennie d’exil hors du pays."
Nouakchott, le 09 Décembre 2015
Abdallah Hormatallah, Ancien journaliste du Calame
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !