Des sages-femmes, infirmières et infirmiers ayant achevé leur cursus de formation dans différentes écoles de santé publique de Mauritanie (Nouakchott, Rosso et Kiffa), ont tenu ce lundi un sit-in devant le ministère de la Fonction Publique.
Ils protestent ainsi contre leur non recrutement plus de 2 années après la fin de la formation.
« Nous sommes au nombre de 800 cadres de la santé, en majorité des sages-femmes et infirmières, mais aussi quelques infirmiers. Nous avons achevé notre formation depuis 3 ans, pour certains, et 2 ans pour d’autres. Pourtant, au début du cursus, on avait exigé la condition du parrainage qui doit assurer l’accès à un emploi à l’issue de la formation. Cette condition a été remplie », témoigne une jeune femme membre du groupe, revêtue de sa blouse à l’image de ses camarades.
La Mauritanie, signale-t-on, accuse un important déficit au niveau du personnel des sages-femmes par rapport à la norme mondiale.
Le pays affiche également un taux fort élevé de mortalité maternelle et infantile, cible qui n’a pas été atteinte dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), désormais suppléés par les ODD.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !