A l’occasion de la célébration du 55e anniversaire de notre indépendance, les détachements des armées du Sénégal, du Mali, de la Gambie, du Tchad, du Maroc et Burkina Faso ont pris part au défilé miliaire aux côtés de leurs frères d’armes mauritaniens.
Cette présence que les mauritaniens ont eu à apprécier, le 28 novembre dans l’artère principale de Nouadhibou, capitale économique du pays pourrait marquer, selon des observateurs, une étape importante dans l’intégration militaire des armées de ces pays dont certaines se sont côtoyées dans quelques pays en conflit : MUNISMA au Mali, Soudan, SANGARIS, en RCA…
L’irruption des forces djihadistes ou des bandits armés, leur implantation dans le Sahel doit inciter les ces payer à mutualiser leurs forces, car, pris individuellement, sont presque tous incapables de résister à leurs coups de boutoirs. L’invasion du Mali par les Djihadistes qui ont menacé la capitale du pays, donc les états voisins, les attaques multiples du Boko Haram au Niger, au Cameroun et autour du Lac Tchad ont prouvé combien il était urgent de sortir des égoïsmes nationaux, d’accepter l’expertise des forces des pays voisins et du continent.
On assiste dans le continent à quelques tentatives de regroupements. La CEDEAO constitue un exemple. Plus important, l’UA est à la recherche d’une force africaine de maintien de la paix de la sécurité pour faire face aux menaces telles les djihadistes... Une force dans laquelle les troupes des pays membres sont appelées à cohabiter
Le défilé militaire de Nouadhibou aura été l'occasion pour nos forces armées et de sécurité leur capacités de résistance mais surtout leurs forces de frappes.