M’Bareck Ould Beyrouk, écrivain journaliste, actuellement conseiller à la présidence de la République, vient de faire paraître un nouveau roman sous le titre « Tambour des larmes » éditée par une maison de Tunis.
Cet ouvrage contient « une histoire qui mêle allégrement tradition et modernité, mode de vie du désert et modernité urbaine d’aujourd’hui, valeurs anciennes et nouvelles mœurs ».
Prisonnière de la tradition qui restreint sa liberté à travers une foule d’interdits, considérés comme « des fautes », l’héroïne du roman « pour se venger, s’empare du tambour de la tribu et s’enfuit vers Atar (localité du Nord du pays) puis plus au Sud, vers Nouakchott (la capitale). La rage au cœur, la tribu se lance aux trousses de la fugitive dans le cadre d’une course poursuite palpitante » racontée par l’auteur.
A travers sa nouvelle œuvre, attendue dans les rayons libraires en France le 1er novembre et un peu plus tard en Mauritanie, Ould Beyrouk entend « revisiter certaines réalités et des complexes cachés ».
« Un roman à la fois très mauritanien, et tourné vers l’universel écrit dans le style poétique habituel de l’auteur ».
Dans son classement annuel qui sert de baromètre à la liberté de presse dans le Monde et publié chaque année le 3 Mai, à la veille de la Journée mondiale de la Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) a rétrogradé la Mauritanie de la 33ème place qu’elle occupait l’an dernier à la 50ème. Pourquoi, à votre avis ?