Le ministère de la justice organise lundi et mardi deux journées de formation et de sensibilisation du personnel judiciaire (magistrats, greffiers en chef et greffiers) sur de nouveaux « textes relatifs à la protection des droits de l’homme et à l’accès à la justice » adoptés par le parlement il y a quelques mois.
Une centaine de cadres issus de différentes juridictions et de l’administration centrale participent à ces journées.
L’objectif de celles-ci est d’aider le personnel des cours et tribunaux à se familiarise avec une loi de 2007 incriminant l’esclavage, qui a fait l’objet d’une révision en 2015 pour élever cette infraction au rang de crime contre l’humanité au regard de la législation pénale nationale.
Le gouvernement mauritanien met actuellement en œuvre une feuille de route pour l’éradication des pratiques et séquelles de l’esclavage en 29 points.
Mais ce sujet reste au centre d’une vive polémique entre le discours officielle et la position des ONG antiesclavagistes dénonçant une absence de volonté politique pour combattre le phénomène.
Les deux journées permettront au personnel judiciaire un examen et une réflexion approfondie sur un autre texte intégrant l’infraction de torture « crime contre l’humanité » dans la législation pénale mauritanienne.
Figure également au programme des deux journées une nouvelle loi relative à l’assistance judiciaire dont l’objectif est de permettre aux citoyens un large accès à la justice grâce à un soutien financier de l’Etat.
Source : PANA
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.