Heureuse Première, jeudi 15 Octobre 2015, en Mauritanie : monsieur l'ambassadeur de France honore de sa présence les locaux d’un journal francophone nouakchottois ! Que l’heureux élu soit « Le Calame » ne nous fera pas gonfler les chevilles mais bien d’autres reconnaîtront,
avec nous, que le choix était bon. Visite de courtoisie fort peu protocolaire, au demeurant. Après l’avoir située, d’emblée, dans le cadre du soutien de la France à la Francophonie, monsieur Joël Meyer (accompagné du conseiller Sébastien Lesaulnier) s’est rapidement mis en mode «mahfoudien», se prêtant à une discussion tous azimuts, entre verres de thé et petits gâteaux. Athié s’est bien essayé à obtenir quelque déclaration officieuse mais l’homme a su vite différer ce type d’entretien, en se déclarant prêt à une prochaine interview, dans un cadre plus officiel.
On a donc débattu d’un peu de tout. De la situation, en Mauritanie, de la langue française et de presse indépendante, à l’incidence du débat laïc, en France, sur le développement de la Francophonie en Afrique, continent religieux par excellence, en passant par le dialogue mauritano-mauritanien et le contexte régional… Plus de deux heures à bâtons rompus, avant de chaleureuses poignées de main, dont toute l’équipe du Calame souhaite les meilleurs prolongements. Non seulement pour notre journal mais, plus extensivement, pour toute la presse et l’édition francophone en Mauritanie. Elles en ont, toutes, deux, grand besoin.
Dans son classement annuel qui sert de baromètre à la liberté de presse dans le Monde et publié chaque année le 3 Mai, à la veille de la Journée mondiale de la Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) a rétrogradé la Mauritanie de la 33ème place qu’elle occupait l’an dernier à la 50ème. Pourquoi, à votre avis ?