Les membres du gouvernement sillonnent les localités du territoire national pour "expliquer à la population l’importance de la concertation comme moyen de promotion de la démocratie et vanter les vertus du dialogue politique".
Les missions gouvernementales « visiteront toutes les capitales régionales et départementales et tiendront des réunions élargies avec les cadres, les acteurs de divers horizons, les notables et toutes les forces vives pour les informer de la situation politique, économique et sociale du pays, notamment sur les résultats des consultations préliminaires élargies préparant un dialogue politique national tenues du 07 au 11 septembre dernier », explique le porte parole du gouvernement, Mohamed Lemine Ould Cheikh.
Ces consultations préliminaires ont recommandé la tenue d’un dialogue politique national inclusif le 10 octobre.
Elles ont été boycottées par le Forum National pour l’Unité et la Démocratie (FNDU), un vaste rassemblement de l’opposition comprenant des partis politiques, des organisations de la société civile, des centrales syndicales et des personnalités indépendantes.
Ce collectif soupçonne « un objectif inavoué et un agenda caché du pouvoir ».
La Coalition Unie pour une Alternance Démocratique et Pacifique (CUPAD)-un collectif de l’opposition dite modérée, composée de 3 partis politiques, a sollicité un report de la tenue de ce dialogue en vue de permettre une participation plus inclusive.
Nos ministres mènent ainsi un travail de propagande au profit d’une ambition non encore avouée et sur le dos du contribuable dans un pays complètement à l’arrêt sur le plan économique et au niveau d’une administration en situation d’affaissement total.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !