Plusieurs projets de construction de bâtiments collectifs dans la capitale régionale du Hodh Elgharbi sont à l’arrêt. Leur durée d’exécution ne devant pas dépasser dix mois, certains chantiers sont suspendus depuis deux ans. Confiés à l’entreprise EMEB-TP, au bureau de suivi DBEP, au bureau de contrôle VERITAS, pour une durée d’exécution de 10 mois, les travaux de construction du palais de justice d’Aioun, qui ont démarré, tenez-vous bien, depuis 2013 sont toujours suspendus. A coté se dressent des panneaux de projets inachevés. Il s’agit des lots de construction d’un stade et d’une maison des jeunes dont les chantiers périclitent. Plus loin, mais toujours dans la même zone, les travaux de construction de bâtiments administratifs : bureaux et résidence du Hakem sont également suspendus.
A l'université des Sciences Islamiques dont les bâtiments, sans amphithéâtre, sont en perpétuels réfections à cause du mauvais état …des toitures et faux plafonds très perméables et qui menacent de s’effondrer, le projet de construction de la faculté de droit islamique tarde lui aussi à voir le jour. A qui la faute ?
L’ensemble de ces projets de construction debâtiments collectifs ont été visités ce vendredi 4 septembre par le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire. Sidi Ould Zeine, ex ministre de la justice, en tournée à l’intérieur du pays pour, nous dit-on, s’enquérir de l’état d’avancement et d’exécution des travaux des édifices publics va-t-il agir ?
Moustapha O/ Bechir