Des députés parmi les plus emblématiques du peloton, qui se faisait manipuler par les généraux pour préparer la déstabilisation du premier régime démocratiquement élu comme Sidi Mohamed Ould Maham, Sid ‘Ahmed Ould Ahmed, Mohamed Ould Babana et Mohamed Lemine Cheikh entre autres semblent avoir perdu leur langue. Depuis quelques temps, ces honorables ne sont plus aussi tonitruants qu’ils étaient. Aux sessions ordinaires et extraordinaires, ils passent même inaperçus au point que la vedette leur est ravie par d’autres parlementaires comme Abdallahi Ould Breihim, El Moudir Ould Bouna ou El Khalil Ould Teyib. Naturellement que Me Sidi Mohamed Ould Maham n’est plus député : Ministre puis président de l’Union Pour la République. Mais pour les autres. Où est passée leur verve? Peut être que sans les députés du RFD et de l’UFP, l’enjeu n’est plus le même. Leurs collègues de l’autre opposition (CUPAD et AJ/MR) ne les font pas trop jaser. Peut-être. Mais selon des indiscrétions de la chambre basse, le député de Barkéol, transfuge du RFD, Mohamed Ould Babana serait très mécontent du système. C’es pourquoi, nous révèle la source ,il est quasiment absent à toutes les sessions du parlement. Jusqu’à sa nomination comme ministre de la communication au cours du dernier remaniement, le député de R’kiz, Mohamed Lemine Ould Cheikh n’est plus devenu le bavard qui s’époumone à tout va sur tous les sujets touchant de près ou de loin le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz. Le député de Moudjéria est devenu questeur de l’Assemblée. Depuis il ne pipe plus mot. L’argent ne semble pas faire bon ménage avec la parole. On lui aurait même demandé à lui et à quelques autres de ne plus trop parler. Peut être que le dialogue prévu le 7 septembre prochain permettra à ces honorables députés de retrouver leur langue et de renouer avec les panégyriques de leur système béni.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !