J'ai transcrit mes notes d'époque, je n'ai rien inventé, j'ai proposé à Ahmed Baba Ould Ahmed Miske, en les lui communiquant dactylographiées, de les corriger, les modifier. Il ne l'a pas fait à raison de circonstances que je ne connais pas (ni à leur époque, ni rétrospectivement), mais 1° j'ai écrit avec sympathie pour lui, y compris les commentaires de maintenant, soit cinquante ans après nos rencontres et bien d’autres étapes de mon interlocuteur de 1967, et 2° ma "méthode" a été la même avec Mohamed Ould Cheikh à l’époque, et bien entendu avec le président Moktar Ould Daddah, dès 1965. Enfin, et surtout, je me réjouis que ma publication – grâce au Calame et à son directeur – ait provoqué ces passionnantes mises au point maintenant connues de tous. Car une auto-biographie d'un des fondateurs de la Mauritanie et de ses politiques contemporaines, se fait encore attendre : Sahara, Polisario et rôle auprès du président Sidi puis de MoAA. Et probablement bien davantage sur un demi-siècle décisif, mais fracturé.
B F F