Le pouvoir et l’opposition se dirigent-ils vers une reprise du dialogue politique interrompu depuis le mois de mai dernier, tout juste après deux (2) séances préliminaires consacrées à l’examen d’un certain nombre de préalables.
Le ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf (ex premier Ministre), principal négociateur du pouvoir, a envoyé un courrier à tous les partis politiques, aux organisations de la société, aux centrales syndicales et personnalités indépendantes, les invitant à une séance de reprise du dialogue national le 07 septembre prochain.
L’invitation (ou la convocation de la présidence) envoyée aux noms des partis pris isolément, de diverses organisations et personnalités indépendantes, implique un changement du format autour de la table des prochains pourparlers. Mais les partis d'opposition ne semblent pas pressés de répondre positivement à l'appel.
Le dialogue entamé en avril et mai dernier, rappelle-t-on, impliquait les délégués du pouvoir et les représentants du Forum National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU)-un collectif composé de partis politiques, organisations de la société civile, centrales syndicales et de personnalités indépendantes.
Il avait buté sur un certain nombre de préalables. Le FNDU exigeait notamment un certain nombre de mesures de nature à restaurer la confiance après plusieurs années d’incompréhension.
Parmi celles-ci figuraient la libération « des détenus d’opinion » à l’image du militant anti esclavagiste Biram Ould Dah Ould Abeid, prix des Nations Unies pour les droits de l’homme, qui purge actuellement 2 ans de prison.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !