La société de téléphonie Mauritel a annoncé le renouvellement pour dix ans de sa licence de travail en république islamique de Mauritanie. Ainsi, après d’âpres négociations, l’opérateur peut continuer encore jusqu’à 2025 à proposer ses services aux milliers voire plus de ses clients. Pour cela, la Mauritel a débloqué la somme de 53 millions de dollars au Trésor public national. L’Autorité de régulation qui se charge d’organiser le secteur des communications en Mauritanie a confirmé le renouvellement de la licence de la Mauritel sans pour autant préciser dans son communiqué le montant de l’accord entre les deux parties. Selon le communiqué de l’Autorité de régulation, le cahier de charges de la nouvelle licence a pris en considération les développements économiques et technologiques. La Mauritel a obtenu en 2000 une licence de deuxième génération qui expire au cours du mois en cours. La société marocaine « Ittisalat Al Magrib » détient 51% du capital de la Mauritel. En plus de cet opérateur, deux autres, notamment la Mattel (Mauritano-tunisienne des Télécommunications) et la Chinguitel dont le capital est majoritairement détenu par le Soudan travaillent dans le secteur des communications en Mauritanie. Naturellement, tous ces opérateurs ont signé un cahier de charges dont l’Autorité de régulation est chargé de faire respecter les dispositions. Seulement, à voir les régulières défaillances de leurs réseaux et leurs très passables activités sociales dans le pays, il est clair que ces sociétés ne sont pas convenablement interpellés sur leurs responsabilités. Pourquoi ? Allah seul sait.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !