Maître Lô Gourmo, vice-président de l’Union des Forces de Progrès (UFP-opposition), a dénoncé les conditions de traitement des malades à l’hôpital d’Aleg (capitale du Brakna), dans une sortie publiée à travers les réseaux sociaux, mardi soir.
Poussant un véritable cri du cœur, une femme qui venait de perdre l’une de ses proches internée dans cette formation sanitaire, a révélé que l’établissement est devenu un lieu où on pratique « une véritable boucherie humaine ».
Illustration avec un chiffre qui fait frémir de peur et d’indignation.
Ainsi « seize (16) jeunes femmes seraient mortes en quelques mois des suites d’une banale césarienne ».
Plus grave encore, maître Lô relève avec désolation que « ce cri du cœur ne servira pas de signal d’alerte, et comme tous les autres de partout dans ce pays, il restera comme un hurlement déchirant dans l’immensité de notre Sahara ».
Un appel de détresse « que nul responsable n’entendra, que nulle autorité n’écoutera, un crime parmi tant d’autres que l’impunité courante couvrira comme elle couvre toujours sous nos cieux blasés, la voix des faibles, des sans rien et des riens du tout, tous ceux qui n’ont que leurs yeux pour pleurer leur drame et ne pas être autres ou de pas être ailleurs ».
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !