Le ministère de la santé a décidé de mettre fins aux activités de trois (3) importateurs/distributeurs de médicaments et fermé leurs établissements.
Les sociétés touchées par cette mesure sont EMEL PHARMA, Origine PHARMA et Mina PHARMA.
Ils sont accusés d’être à l’origine de l’entrée sur le marché mauritanien de « médicaments périmés » retrouvés notamment dans plusieurs pharmacies de Nouakchott.
Cependant, ces importateurs se défendent en affirmant que les médicaments incriminés ont été distribués bien avant leur date d’expiration, mais seraient restés longtemps stockés au niveau des pharmacies.
Une thèse qui ne semble pas avoir convaincu le ministère de la santé.
Ainsi, le département est allé encore plus loin en décidant de retirer plusieurs centaines d’agréments à des importateurs « cartables » sans siège ni adresse fixe, qui recouraient ponctuellement à l’activité suivant les conditions du marché, c'est-à-dire à chaque fois qu’ils constataient qu’un produit faisait l’objet d’une forte demande, explique un professionnel du secteur doté de plus de 30 ans d’expérience.
Posant les problèmes du secteur de la distribution pharmaceutique en Mauritanie il y a quelques mois, l’organe en ligne « Al Akhbar » accusait les importateurs mauritaniens d’être à l’origine d’une distribution à grande échelle de médicaments trafiqués et périmés sur le marché ouest-africain.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !