En dépit de l’envoi sur place d’une équipe de lutte par le ministère de l’agriculture, les oiseaux granivores qui détruisent les parcelles de riz dans les communes de Lexeiba I et Ganki (région de Kaédi) font toujours la loi.
Après son arrivée lundi, l’équipe de lutte a procédé à des essais. Le produit utilisé pour enrayer le fléau semble « efficace » mais les éléments chargés des opérations fournissent un travail au ralenti.
Une action à dose homéopathique que les populations ne comprennent pas.
Du coup, on se demande si la lenteur constaté dans le traitement d’un phénomène aussi dangereux n’est pas motivée par le désir de prolonger la durée de la mission en vue d’en gonfler les frais et autres indemnités.
Une pratique très courante chez nous.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !