Dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet pour l’amélioration des droits de la femme Hratine, des sous-commissions chargées de faire le plaidoyer ont commencé mercredi 17 juin 2015 les contacts avec les acteurs nationaux et internationaux ciblés. Avant cela, le comité de plaidoyer composé de parlementaires, de militants des droits de l’homme, de personnes ressources et des deux coordinatrices du projet, notamment Salimata Lam (SOS Esclaves) et Aichetou Mint Ahmed (AFCF) ont constitué trois sous-commissions dont une a pour mission de faire le plaidoyer auprès du gouvernement (la Présidence, Primature et ministères concernées par la problématique), la deuxième au niveau de la société civile nationale (syndicats des travailleurs, de presse, plate forme et FONADH) et enfin la troisième auprès des ambassades et représentations diplomatiques (Ambassades, Consulats et Institutions internationales). Ainsi, la sous-commission chargée de la société civile a tenu déjà trois réunions avec le Syndicat des Journalistes Mauritaniens (SJM) et avec le FONADH. Des échanges qui ont duré plusieurs dizaines de minutes au cours desquelles une étude/rapport réalisée par le projet relative aux conditions de vie de la femme Hratine a été présentée. Cette étude énumère l’essentiel des problèmes auxquels font face ces femmes doublement stigmatisées et discriminées en tant que femmes et en tant qu’anciennes esclaves. Parmi les problèmes que fait ressortir l’étude : La sous représentativité politique et dans les sphères de décision, la pauvreté, la stigmatisation, la discrimination entre autres. Mais le problème le plus fondamental dont souffrent les femmes Hratine en particulier et la communauté en général que met en exergue l’étude est le manque d’état-civil. Les sous commissions de plaidoyer espèrent que le gouvernement, la société civile, les ambassades, consulats et institutions internationales s’approprient les résultats de cette étude afin de mener des actions concrètes et d’impulser la prise de mesures discriminatoires positives en faveur de l’amélioration des droits de la femme Hratine en Mauritanie.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !