Près de 400 ânes errants sont morts dans le lac d’Aleg, rapportent des sources bien informées.
A cette période de l’année, les passagers empruntant la route de l’espoir rencontrent des hordes d’équidés entre Aghchorguit et Maghtaa Lahjar et pendant la grande chaleur, ils se rabattent de partout vers le lac d’Aleg pour s’abreuver. Le lac s’étant asséché en cette période de l’année, les ânes se sont enlisés dans la boue à la recherche de quelques traces d’eau. Une véritable hécatombe. On estime les pertes à 350 équidés, mais elle pourrait être plus importante ; c’est dire que le lac s’est transformé en un véritable cimetière d’ânes qu’il est difficile d’approcher à cause de la très forte mauvaise odeur qu’il dégage.
Selon notre source, les tentatives d’extirper les ânes se sont révélées jusque là vaines. Une cellule de veille aurait été mise sur pied à la Wilaya pour étudier les voies les meilleures afin de résoudre ce problème de pollution. Soit extirper les cadavres et carcasses, les enfouir dans des trous soit procéder à leur incinération sur place, ce qui exige d’énormes quantité de gasoil ou d’essence ou tout autre produit inflammable. Dans un cas comme dans l’autre, le problème est très complexe. Les autorités administratives sont à la recherche d’une solution avant les premières pluies de l’hivernage.
Le lac d’Aleg est une zone humide de grande importance, il est cependant fortement menacé par la sécheresse et la sédentarisation galopante.