J’ai lu votre article du calame. Je voudrai pour plus de précisions faire les remarques suivantes :
-s’agissant des allégations de corruption et de ce qu’on me prête d’avoir voulu tendre la main au pouvoir avec ou sans le reste de mes amis, l’histoire édifiera tout le monde et je suis confiant. Je dois seulement dire qu’amplifier le problème et lui prêter ce qu’il ne vaut pas ne mènera naturellement nulle part car écouter les autres et partager ce qu’on nous a dit avec ses amis ne peut guère servir de prétexte pour des accusations aussi graves que celles proférées contre ma personne ;
-la campagne médiatique engagée sur la décision du président du tribunal de la chambre civile et non administrative comme certains ont bien voulu le faire croire aux gens, en réponse à la requête que j’ai introduite demandant l’arrêt des activités d’ un groupe du bureau exécutif dirigé par le premier vice- président du parti et son président du conseil national n’a d’autre effet que de remettre chacun d’entre nous, eux et moi, à sa place initiale en attendant qu’on se prononce sur le pourvoi en cassation que j’ai immédiatement introduit et qui porte le n°71/2014 et j’espère que d’ici le jeudi ou le dimanche, on se prononcera là-dessus. Et je suis sûr qu’il sera en ma faveur car mes adversaires n’ont rien pu avancer qui puisse les aider à gagner cette étape. Quant à la seconde requête sur le fond et relative à l’annulation des décisions prises par ce groupe dissident, elle n’a même pas encore été instruite et je suis confiant quant à la justesse de ce que j’ai dit et des qualités de mon avocat pour gagner la manche ;
-vous n’êtes pas sans savoir que tout ce qu’ils ont manigancé, Samory et ses amis lors de leur fameux congrès, est caduc du fait de la décision N° 112/2014 du président de la chambre civile qui leur est parvenue par le biais d’un huissier qu’ils ont essayé de molester rien que parce qu’il a fait son travail en leur transmettant légalement et de façon civilisée la décision.
Quant à ma dernière remarque, elle est relative à un propos que vous me prêtez. Oui, j ai dit qu’ après avoir été contacté par quelqu’un à Marrakech, j’ai rendu compte à mes amis avant de décider de quoi que ce soit contrairement aux habitudes des autres présidents de partis, qu’ils soient mauritaniens ou étrangers, car ils ont quand même un mandat, ils sont la personnalité morale de leur parti et leur porte-parole, ils ont dit qu’ils n’entendaient pas discuter avec Aziz pendant la campagne mais qu’ils pourraient le faire après. «Ce qui n’a pas été fait » est un ajout qui ne vient pas de moi mais peut-être un commentaire. Je crois qu’il est utile de le préciser. Merci beaucoup.
Mohamed Ould Borbosse