Depuis que la visite du président Aziz est annoncée pour le Brakna, tous ceux qui empruntent l’axe passant devant la direction des transports du commissariat à la sécurité alimentaire, situé en face du siège du bataillon des blindés (BB) ont pu constater des alignements quotidiens de camions remorques, lourdement chargés de sacs de blé, en partant vers le Brakna, mais aussi vers les autres régions programmées pour recevoir le président de la République. A cause de ses rotations, les montagnes de blé dont l’odeur humide empeste les passants ont nettement diminué. Elles sont parties remplir les magasins et boutiques Emel du CSA. Mais la question qu’on est en droit de se poser est de savoir si ce blé couvert de bâches, longtemps exposé au soleil, à la poussière et surtout à l’humidité de Nouakchott est sain pour la consommation. Il faut rappeler que les populations de l’intérieur ont profité des réunions des cadres pour dénoncer, non seulement l’insuffisance des quantités de blé mais aussi la mauvaise qualité de l’aliment de bétail. Alors, le CSA qui réapprovisionne ses magasins saura-t-il éviter ces accusations formulées contre lui par les populations de certaines régions déjà visitées par le Rais?
Dans son classement annuel qui sert de baromètre à la liberté de presse dans le Monde et publié chaque année le 3 Mai, à la veille de la Journée mondiale de la Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) a rétrogradé la Mauritanie de la 33ème place qu’elle occupait l’an dernier à la 50ème. Pourquoi, à votre avis ?